Lancement du rapport de TRANSIT «Prochaine station, l’écofiscalité» : Des mesures incontournables pour réduire les émissions de GES et la congestion

Communiqué de presse

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Lancement du rapport de TRANSIT «Prochaine station, l’écofiscalité»

Des mesures incontournables pour réduire les émissions de GES et la congestion

Montréal, le 17 septembre 2019 – TRANSIT dévoile aujourd’hui le rapport Prochaine station, l’écofiscalité [1], qui conclut à la nécessité de mettre en œuvre des mesures d’écofiscalité fortes en transport afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), d’endiguer la congestion routière et de résorber la crise du financement des réseaux de transport.

Transport routier : aux grands maux les grands remèdes

Alors que les Québécois sont plus mobilisés que jamais pour lutter contre les changements climatiques et qu’ils s’apprêtent à manifester par centaines de milliers le 27 septembre prochain, il apparaît urgent de mettre en œuvre des mesures à la hauteur des défis écologiques et économiques à relever.

Les émissions polluantes du transport routier ont crû de 36 % depuis 1990[2] et les coûts de la congestion ont crû de 252 % depuis 2008 dans le Grand Montréal. Face à ces constats, l’Alliance TRANSIT a recensé les meilleures pratiques de réduction de la congestion et des émissions de GES en transport pour évaluer les effets potentiels de différents scénarios d’écofiscalité.

Cohérentes avec la vision de la Politique de mobilité durable du Québec, les mesures évaluées (augmentation de la taxe sur les carburants et instauration d’une tarification routière) offrent un fort potentiel de réduction du nombre, de la distance et de la durée des déplacements en auto solo, notamment par un transfert modal vers les transports collectifs et la mobilité active.

Le financement des réseaux de transport au coeur de la politique climatique du Québec

Le rapport met également en lumière les conditions de succès de la mise en œuvre de mesures écofiscales en matière d’acceptabilité, d’efficacité et d’équité, incluant des mécanismes de compensation pour les ménages à faible revenu et le financement simultané de services accrus de transport alternatifs à l’auto solo.

« Nous sommes à la croisée des chemins. D’un côté, les revenus de taxes sur l’essence (qui constituent la principale source de financement des réseaux de transport) stagnent et commencent à s’éroder en raison de véhicules moins énergivores et de l’électrification des véhicules. De l’autre côté, les besoins pour l’entretien des infrastructures existantes (routiers et collectifs) et pour la réalisation des projets d’infrastructures en cours atteignent des niveaux records. S’y ajoutent la pression importante pour diminuer les GES et la congestion routière. Il est donc impératif de diversifier les sources de revenu en transport en misant sur l’écofiscalité », affirme Florence Junca Adenot, professeure à l’UQAM et porte-parole de l’Alliance TRANSIT. « Il nous faut des solutions gagnantes pour l’ensemble des Québécois. »

TRANSIT fera connaître ses recommandations de solutions gagnantes en matière d’écofiscalité dans le cadre des consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec.

Cliquez ici pour consulter la fiche technique complémentaire.

À propos de TRANSIT

La mission de TRANSIT est de favoriser le développement et l’amélioration des services de transports collectifs au Québec, en s’assurant qu’ils reçoivent le financement nécessaire pour permettre au plus grand nombre possible de citoyens d’en bénéficier. Depuis sa création en août 2011, TRANSIT publie des rapports d’analyse et fait état de plusieurs recommandations pour pallier la crise des transports et aider le gouvernement et les organisations de transports collectifs à atteindre leurs objectifs d’achalandage d’ici 2020. L’Alliance TRANSIT regroupe une soixantaine d’organisations de divers domaines.

Source

Samuel Pagé-Plouffe

Cell : 514.714.6762

info@transitquebec.org

 

 

[1] L’Alliance TRANSIT a entamé la recherche il y a plus de deux ans.

[2] Pendant ce temps, l’ensemble des émissions diminuait de 9 %.