Politique de mobilité durable 2030 : Une grande réflexion sur la mobilité durable est en cours et portera ses fruits dans les prochains mois

Montréal, le 22 octobre 2024 – Plusieurs groupes de la société civile travaillent d’arrache-pied sur l’avenir de la mobilité durable au Québec. Cette réflexion collective, qui représente à la fois le transport de personnes et de marchandises, portera ses fruits dans le prochain plan d’action de la Politique de mobilité durable du Québec (PMD). Ce matin, 17 groupes de la société civile ont publié une lettre ouverte dans La Presse pour souligner l’importance cruciale du deuxième Plan d’action de la Politique de mobilité durable (PMD). Attendu d’ici le printemps 2025, ce plan sera déterminant pour répondre aux nombreux défis actuels en matière de mobilité durable. 

Un second Plan d’action au service de la mobilité durable

Ce plan, en cours d’élaboration par le Ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), guidera la planification de l’ensemble des transports terrestres des personnes et des marchandises pour les cinq prochaines années. En collaboration avec la nouvelle agence Mobilité Infra Québec, ce plan vise à mettre en œuvre une politique de transport exemplaire pour le Québec.

« Le prochain Plan d’action doit consolider une vision ambitieuse et à long terme de la mobilité durable, tant pour les personnes que pour les marchandises. Rappelons qu’au niveau de la main-d’œuvre, la mobilité durable est essentielle pour les entreprises, car elle facilite la mobilité des travailleurs et augmente les perspectives de recrutement. Cela permet également une réduction durable de la congestion routière et de ses coûts.  Pour le transport des marchandises, décarboner la chaîne logistique en optimisant le choix des modes de transport en fonction des distances va aider nos entreprises à réduire leurs émissions, les rendant plus compétitives et plus résilientes dans une économie mondiale en transition. » déclare Arnaud Champalbert, vice-président affaires publiques et gouvernementales du Conseil du patronat du Québec.

Se doter d’une vision qui réponde aux cibles de la PMD

Élaboré en co-construction avec la société civile, le premier plan d’action de la PMD pour la période 2018-2023, comprenant 181 mesures, a jeté les bases de l’atteinte des 10 principales cibles fixées par le gouvernement. Plusieurs représentants d’organisations et experts en mobilité et en transport conseillent le gouvernement pour s’assurer que la vision de la PMD reste ambitieuse et en phase avec les défis actuels. 

« Les cibles fixées par la Politique de mobilité durable sont ambitieuses, c’est pour cette raison que les réponses que nous devons apporter comme société doivent l’être tout autant. Ce deuxième plan d’action arrivera à point pour prendre des décisions structurantes pour l’avenir de la mobilité durable. Le second Plan d’action est l’outil idéal pour prendre une direction cohérente avec nos engagements. La société civile est déterminée à accompagner le gouvernement à mettre la barre haute, pour répondre aux besoins de la population québécoise et des entreprises, pour une mobilité plus durable et plus inclusive pour les personnes vulnérables et à mobilité réduite. » affirme Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec.

Les organisations suivantes joignent leur voix*: 

  • Alliance TRANSIT
  • Association des Centres de gestion des déplacements du Québec
  • Association des Transports collectifs ruraux du Québec
  • CargoM – Grappe métropolitaine de logistique et transport de Montréal
  • Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec
  • Conseil du patronat du Québec (CPQ)
  • Équiterre
  • Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)
  • Ordre des urbanistes du Québec
  • Piétons Québec
  • Propulsion Québec
  • Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec
  • Société de développement économique du Saint-Laurent (Sodes)
  • Trajectoire Québec
  • UQAM Urba 2015
  • Vélo Québec
  • Vivre en Ville

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*À noter: Les organisations qui joignent leur voix s’expriment en leur nom individuel, pas au nom du comité qui conseille le gouvernement.